– en voiture :par l’autoroute du Sud jusqu’à Lyon puis l’A8 prendre ensuite direction le plateau de Valensol par Sisteron et Digne les Bains
– en train: par la SNCF depuis la Gare de Lyon jusqu’à Digne les Bains (c’est un bus de la SNCF entre Aix en Provence et Digne les Bains) puis le Chemin de Fer de Provence jusqu’à Annot
Se libérer de ses douleurs, de ses tensions & se vivre du plus profond de soi sans contrainte, sans mentalisation : c’est ce que vous propose Maude Lamban.
Pour vibrer et vivre son émotion le plus intensément possible source de vitalité, Maude vous invite à lâcher priser dans le mouvement naît du quotidien des femmes d’Afrique & à vous recentrer sur des postures de base du quotidien de ces femmes avec qui elle vit depuis plus de 10 ans.
Aux vibrations de la kora sur l’impulse des dum, votre corps dansera au tempo de votre voix que vous serez amené à entonner.
Les mouvements dansés initieront les danses que Malé Swê vous invitera à vivre & des objets du quotidien comme le foulard et le pilon vous seront, éventuellement, proposés pour danser avec…..
L’atelier se finira par une chorégraphie en danse contemporaine & un atelier d’improvisation…
Vous n’êtes plus ici, vous n’êtes plus là bas, vous n’êtes plus ailleurs : vous êtes en vous !
Osez vous, lâchez vous!
DANSES MANDINGUES TRADI-MODERNES avec Mâlé Swé :
Danseur, chorégraphe, musicien, acteur et directeur artistique de la troupe tradimoderne « Fatala« , Malé Swên’a qu’une seule ambition,une seule préoccupation : vous libérez et vous donner l’envie de vous aimer en vous partageant sa culture d’origine: le Manding en général, le Sosso en particulier ! N’est pas Sosso, celui qui n’est pas amoureux de « soi-même » pour une humanité unie et sans frontière! Originaire de Boffa (Guinée), Mâlé Swé vous invitera à vivre son les rythmes du « Wassolo », la danse où l’âme guerrière des peuhls ce sont métissés aux malinkés vivant en Forêt!
De ces danses originellement métissées, Malé vous invitera à les vivre sur des pas originaux et vous amènera à puiser votre âme guerrière dans les temps anciens pour peut être nous séduire dans les temps modernes sur des sonorités actuelles et danser la chorégraphie apprise sur la chanson « Wassolo » de la talentueuse Oumou Sangaré: Oumou Sangaré – Wassulu Don (Official Video) – YouTube
Parce que la danse est la parole de l’âme, nous n’avons plus rien à dire & tout à vous faire découvrir!
PS: Les stagiaires accompagnés d’enfants sont bienvenus si les enfants participent au stage ou – s’ils ne participent pas – s’ils sont gardés par une personne extérieure au stage afin de ne pas perturber le déroulement du stage. Par avance, merci pour votre compréhension!
TOUT NIVEAU – TOUT AGE :
Quelque soit votre niveau (débutant sans expérience accepté), venez découvrir (ou redécouvrir) avec nous, le bien être apporté par les danses mandingues lors de cette journée complètement dingue!
En Afrique, les « vieux » dansent avec les « jeunes », les expérimentés avec les novices: la technicité est à votre expérience, ce que la performance est à votre capacité corporelle. Les expérimentés aimeront aider et donner leur expérience aux novices.
Alors n’hésitez plus et lancez vous dans l’expérience pour vibrer avec nous!
LE PRE MARTIN :
Situé à Annot dans les Alpes de Haute-Provence (04) à 2h de Nice & de Digne, le Pré Martin est un lieu de résidence calme et relaxant, pouvant vous accueillir l’instant d’une nuit dans ses charmants chalets. Il vous émerveillera aux clapotis de ses rivières avec sa ferme pédagogique. Info:www.lepremartin.com
La salle de danse est équipée et tout confort!
ATTENTION :
Stage maintenu sous réserve d’un taux d’inscrits minimum avant le 26 août 2023 !
13H30/16H DANSE GUINÉENNE avec Byshara Shokolate accompagnée de percussionnistes
16H/17H30 AFRO URBAIN
avec Christelle Samba
A PROPOS DE
Atelier CORPS & VOIX :
Réveil musculaire en douceur avec Byshara Shokolate et Christelle Samba, accompagnées par M’Bady Diabaté à la Kora & Haoua Diarraaux chants.
Le corps et la voix danseront ensemble, la voix et le corps chanteront ensemble !
Byshara SHOKOLATE :
Danseuse, Chorégraphe et Co-Fondatrice d‘AFROKAN basée à Lille. Originaire des Comores et de Madagascar, elle s’est formée dans différents styles avant de trouver sa discipline de prédilection : les danses mandingues. Byshara a créé au fil du temps son propre style tout en respectant la tradition et la culture des danses d’Afrique de l’Ouest. Avec son sourire, son énergie de lionne et sa pédagogie élaborée au cours de 20 années d’enseignement, Byshara Shokolate vous permettra d’aborder les danses guinéennes, tout en ayant conscience de votre corps, pour vous amener vers un lâcher prise et un défoulement garanti !
Christelle MALO’YA SAMBA :
Danseuse/chorégraphe originaire du Congo et de la Guadeloupe. Très attachée à l’île qui l’a vu grandir, elle a choisi Malo’Ya comme nom de scène pour lui rendre hommage. Passionnée autant par les danses urbaines que traditionnelles, Christelle Maloy’a est une enseignante polyvalente, au sein de notre association: Ragga, Afro Urbain et les Danses traditionnelles d’Afrique de l’Ouest (lien des cours hebdomadaire.) Au fil des années, via son parcours artistique, elle a su développer sa propre écriture chorégraphique. Par son humour, son énergie volcanique, son enthousiasme et sa pédagogie, Christelle Malo’Ya saura vous ancré dans son africanité pas à pas sur les rythmes du N’dombolo, Coupé Décalé, etc. pour vous redonner l’énergie pour un bon début de semaine. A coup sûr, reboosté(e) vous vous sentirez bien à l’aise dans votre corps sans complexe après ce voyage dansé avec Malo’ya!
Une vidéo pour l’Afro Urbain? Mais Christelle Maloy’a nous fera un plaisir grâce à votre chaleureuse participation d’en produire une juste après votre incroyable rencontre!
PLUS d’INFO
Tout niveau – tout âge :
Quelque soit votre niveau, venez découvrir (ou redécouvrir) avec Byshara Shokolate et Christelle Samba, le bien être apporté par la Danse lors de cette journée complètement dingue!!
Un Village au Coeur de la Guinée-Bissau & de son histoire
D’après les propos recueillis de
Mario CISSOKO {Historien, Ethnologue, Anthropologue, Archéologue linguistique, Consultant à l’UNESCO – Bissau – Guinée Bissau}
& Moutaro DJABATE, chef du village & Maître de la Parole de Tabatô.
Tabatô, village agricole de Griots (cf. page Culture/article Manden), est situé au coeur de la Guinée Bissau, sur la commune de Bafàta, à 30km de Gabù, où est née la Légende de la Kora. Mbady Diabaté (fondateur de l’association Traid’Union), le Vieux Mbady Kouyaté (Griot Koriste -actuel « Père vivant » de la Kora) & le père de Ba Cissoko (Artiste musicien reconnu internationalement) sont originaires de ce village.
Tabatô est un musée dynamique qui a naturellement scellé les unités entre les différents peuples, rois & colonisateurs de la région. Mario Cissoko dira que « l’histoire de la sous-région se lit dans la généalogie de Tabatô.«
Voici la carte présentant l’itinéraire entre Nice (France – Sud Est -06) & Tabatô (Guinée Bissau – Centre) (Itinéraire)
Boudounka Ibrahim Djabaté: 1er Griot fondateur de Tabatô, originaire du Boundou
Il y a 5 siècles (vers 1500), le Griot Boudounka Ibrahim Diabaté, ressortissant du Boudoun Fouda, vient s’installer à Tabatô, en y amenant le Kamali N’goni. Il était originaire du Badyar, région de Kundara (actuelle région de Boké de la Rep. de Guinée). En tant que Griot « pacificateur », Boudounka fit trancher la dynastie des Mballo.
Le Boundou(cf. page Culture/ article Mandèn) est une ancienne région d’Afrique de l’Ouest, né dans dans la Haute-Antiquité, regroupant les actuels pays suivants: Sénégal, Guinée, Sierra Léone, Libéria, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie & la Guinée Bissau. Dans le Boundou coexistaient différents peuples de cultures différentes: la région de Gabù (qui allait jusqu’à Bafàta – 15 km à l’Ouest de Tabatô – frontalier avec l’Empire de Gambie) en était l’épicentre & a essaimé les pays limitrophes culturellement. Les peuples du Boundou se sont métissés aux autres par la confiance & la rencontre avec les autres peuples.
De l’origine de Tabatô à aujourd’hui: légende & réalités.
Boudounka Ibrahim Djabaté est l’ancêtre direct de Moutaro Djabaté, actuel chef de village de Tabatô, Maître de la Parole, acteur principal du film « La Bataille de Tabatô » & père de Mbady Diabaté.
Moutaro Djabaté nous conta en mandingo (un des dialectes mandingues, assez répandu chez les Griots) la légende de la création du Village de Tabatô & son histoire contemporaine, qui nous a été traduite par son 3ème fils, Mbady.
« A son arrivé à Bafata, le roi Yorobili, du village de Dardun, reçut le griot Budunka, et l’installa au village de Brincasse, à 2 km de l’actuel village de Tabatô. Voyant qu’il devait avoir une culture similaire voire commune avec les « diables » qui jouaient le balafon et le n’goni dans la forêt sacré de Tabatô, il lui demanda d’aller y vivre.
Emportant son n’goni et un « dum » (gros tambour qui se joue avec une baguette incurvée à bout rond et plat) , le Griot Boudounka s’y renda et se trouva en compagnie des diables: il leurs lança son n’goni. Dans la nuit, le griot rêva que les diables lui expliquèrent comment fabriquer un balafon. Le matin, au réveil, Boudounka alla fabriquer son balafon et l’accorda avec le n’goni. Puis il reparti voir le roi Yorobili avec ses instruments accordés. A cette époque, chaque ville avait son roi, et Boudounka alla de ville en ville chanter et jouer des louanges. Il eut tellement de succès qu’il reçu beaucoup d’animaux en don, et créa le Village de Tabatô, village agricole. Boudounka eut 3 fils : l’aîné est Bayali (Djali Coly) ; le cadet, Yaya ; le germain, Ansouman. Yaya est né à Fula Muri; il est l’homonyme d’Alpha Yaya Diallo, Roi Peul du Fouta.
Au Temps de la colonisation, les griots continuèrent à jouer pour les préfets et les ministres. Moutaro & Ansouman, son frère, partirent au Portugal pour représenter la culture du Manding de Bissau. Grâce à cela, le village de Tabatô fut reconnu Village représentatif de la culture mandingue de la Guinè-Bissau.
Après la colonisation, le parti démocrate PAIGC vint au pouvoir et s’est rapproché de Tabatô. Les Nations-Unies ont financé la construction d’une Maison de la Musique qui fut ensuite détruite durant la guerre des années 1990. Avant la guerre, près de 300 occidentaux venaient annuellement visiter le village de Tabatô et son mode de vie ancestral d’art, d’artisanat et agricole.
Dans les années 2010, Mourato Djabaté créa un festival à Tabatô, pour la diffusion, la promotion de la culture mandingue dans le monde. Il partit en Chine, en Corée, au Canada.
En 2012, par le biais de l’aide EuropAid, l’Europe devait financer la reconstruction de l’Ecole de Musique de Tabatô. Mais le Coup d’Etat arrêta momentanément le projet.
En 2013, la réalisateur portugais Joao Viana produit le film « La Bataille de Tabatô, participant au Festival du Film Africain au Maroc, Khourigba.
Nous avons posé quelques questions à Moutaro Djabaté sur l’organisation & le mode de vie de Tabatô. Voici ses réponses.
Pourquoi, malgré la précarité et la souffrance du quotidien par manque de moyens matériels, il règne une atmosphère de bien-être, de vie heureuse à Tabatô ?
Selon Moutaro Djabaté,
« les gens y sont biens car cela fait des générations que ce sont les mêmes familles qui habitent & vivent ensemble. Ce sont les descendants directs des bâtisseurs de Tabatô, de ceux qui ont donné la valeur de la culture du Manding à la Guinè-Bissau. »
D’ailleurs Mario Cissoko définit la Gérontocratie comme un modèle d’organisation de société
« plus évoluée que la démocratie grâce à la perpétuation naturelle de la paix par le tissage des liens familiaux. Elle apporte des réponses, des solutions de paix. Il n’y a pas de jalousie, ni de compétition possible dans la mesure où les familles se donnent les unes aux autres leurs qualités, leurs compétences naturelles. »
Moutaro Djabaté continue à nous expliquer que
« La philosophie de vie des griots est de donner sans attente de retour, de contre partie quelque ce soit (lucratif ou non). La tradition raconte que les peuls fuirent les griots du pays de Gabù. La coutume veut que si les griots chantent et jouent des louanges à une communauté, un rassemblement, alors ils doivent recevoir en retour une vache, une chèvre, ou une plantation, car son autre devoir est d’assurer le vivrier alimentaire du peuple et du royaume. Or les peuls ne donnèrent rien et les griots continuèrent de jouer et chanter pour eux. Les peuls eurent hontes de leur propre égoïsme et fuirent leur trop grande bonté. »
Tout le monde au village est artiste et agriculteur. Il y a environ 500 habitants. Chaque famille est propriétaire de sa maison et possède des champs à cultiver, desquels ils doivent tirer leurs revenus pour leur famille.
Le village se concerte pour aider et améliorer la vie des uns et des autres. Par exemple, si une personne rencontre des difficultés pour travailler sa parcelle, ou s’il y a des problèmes sociaux (comportements déviants entre autre), le village se réunit et trouve des solutions.
Le devoir pacificateur des griots fait que la violence ne demeure pas au village. Lors de la colonisation, les violences qui existaient entre les « blancs » et les « noirs » n’entraient pas dans le village, et les griots de Tabatô allaient trancher leurs conflits. Ce qui est aussi vrai pour les autres types de conflits.
Avec l’embargo de 2012, les prix du marché agricole ont été cassés. Le village manque d’avoir une autorisation et des camions pour pourvoir vendre à meilleur prix leur récolte sur le port de Bissau.
Découvrez le Village de Griots Djabaté, le Village de Tabato en Guinée-Bissau en téléchargeant notre PDF ici! Téléchargement Merci! Obrigado! Aniké!
« Préservons l’éducation sociale et artistique transmis oralement par les Griots, et luttons contre Ebola, pour le civisme et la santé de nos enfants »
En hommage à M’Bady Kouyaté, solo Koriste des Ensembles Instrumentales de Guinée.
En mémoire à Nelson Mandela (1918 -2014)
11 ans que l’association « Kora Folla » promeut la musique internationale des instruments à cordes, par le biais du Festival International de Musique « Kora & cordes ». Non seulement de promouvoir la KORA, instrument emblématique du Manden (manding), nous souhaitons faire converger & rencontrer les instruments à cordes existant dans le monde. Le festival a depuis sa création, invité des artistes venant d’Afrique, de France, du Maghreb, des Etats-Unis….et fait rencontrer la Kora avec la guitare, le violon, le wud, la harpe.