Archives pour l'étiquette forestier

LAMINE CAMARA dit Malé Swê

Sa danse se caractérise par sa fluidité et sa puissante énergie, rythmé par le souffle, tout en préservant un respect corporel remarquable.

Il enseigne les danses traditionnelles,  contemporaines & tradi-modernes de Guinée

Originaire de Boffa (Région de la Basse côte en Guinée), Lamine Camara dit « Malé Swê » évolue en tant que danseur professionnel en contemporain, traditionnel & tradi-moderne  depuis 2006 aussi bien dans les groupes de danses traditionnelles qu’auprès d’artistes reconnus sur la scène internationale. 

Références:

  • 2006 – 2017 danseur au sein de la troupe « Sembe »;
  • depuis 2013 Directeur artistique et chorégraphe danseur « Fatala »;
  • 2015 danseur pour le spectacle « Opéra mandingue » de Sekouba Kandia Kouyaté (CCFG);
  • 2014 danseur pour le concert « Baba Solo » de Maaté Keita (CCFG);
  • 2013 – « Et Dieu créa la femme » 1ère création en danse contemporaine en Guinée avec Georges Momboye (CCFG).

En 2010, il fut sélectionné parmi les 100 danseurs guinéens qui participèrent à la cérémonie d’ouverture du « FESMAN – Festival Mondial des Arts Nègres » à Dakar (Sénégal).

Depuis 2006, il est interprète pour des clips vidéos pour de nombreux artistes de la sous-région dont Maaté Keita, Aicha Koné, Fatou Linsan Barry, Sékouba Kandia Kouyaté, Koundouwaka, Kadé Kanté etc. et des tournées artistiques professionnelles (2011-2012 Mamadou Yalti GOLE. 2011 – Fatou Linsan Barry ; 2010 – « Circus Hibiscus » ).

En 2013, Lamine crée sa propre troupe artistique tradi-moderne « Fatala » et devient directeur artistique.

En 2015, il assiste les chorégraphes ivoiriens Innocent Bimi & Marius Ceu pour la création du spectacle « Les enfants du soleil et de la lune » – au CCFG de Conakry.

 Sa recherche chorégraphique est non seulement d’adapter les mouvements issus de la tradition aux sonorités et musique actuelles, mais aussi de développer une nouvelle danse contemporaine africaine pour en exprimer le quotidien.

Pour cela, il puise son inspiration dans l’histoire de l’origine des rythmes et des danses véhiculés depuis des générations en Guinée. A quel moment, pour quelles occasions danse-t-on « Yankadi », « Dunumba », « Sorsornet », « Zaouli », « Fulé Faré » ? Pourquoi la statue « Nimba » a-t-elle été créé ? Quand voit-on les masques tels que celui de « Zaouli » ?

En 2016, sur une proposition de Maude Ferré Diabaté, il crée et met en scène le conte dansé « La Guinè Namougni – un mariage de cultures » retraçant ainsi l’histoire de certaines danses et rythmes de Guinée qui sont mis en scène en fonction des initiations et cérémonies auxquelles ils étaient destinés. Le conte est brodé autour de la rencontre de deux jeunes gens issus de cultures guinéennes différentes : le métissage de leur alliance sera-t-il accepté par leurs communautés respectives ? Si oui dans quelles mesures?